Lucie Roy développe un vocabulaire nuancé sur les notions d’équilibre et de délicatesse. Ses bijoux et panneaux séparateurs d’espace nous enveloppent de poésie.

– BIOGRAPHIE –

lucie@kaleidosco.fr

Les créations de Lucie Roy sont tantôt des éléments d’architecture d’intérieur, tantôt des objets d’art ou des bijoux contemporains. On y retrouve les notions d’équilibre, de fragilité, d’évanescence. Avec peu de couleurs, mais plutôt des jeux de textures et de lumière entre opalescence, translucidité et transparence, le verre est là, suspendu comme un voile.
Selon ses projets, elle a recours à différentes techniques : la pâte de verre, le fusing, le thermoformage, la gravure, la peinture sur verre.
Elle développe des alliances de matériaux qui viennent souligner par opposition les qualités du verre : verre et os, verre et charbon, verre et argent, verre et fil.

C’est à la suite d’un Master 1 en Arts Plastiques que Lucie Roy s’est spécialisée dans le verre. Elle a suivi la formation de Compagnons Verriers Européens, option Verre&Lumière au Cerfav (Centre Européen de Recherche et de Formation aux Arts Verriers). Diplômée depuis juillet 2013, elle a pu développer son expérience en Italie et en Espagne dans différents ateliers de verre, notamment grâce à la bourse Leonardo. Elle travaille au sein de la coopérative Kaléidosco depuis septembre 2016.

– CRÉATIONS –

– MAISON –

– Les Pays Bleus | carreaux d’art –

Par Lucie Roy

Les Pays Bleus sont des pièces uniques, de petits paysages qui se prolongent les uns les autres, permettant à chacun de se créer sa propre contrée.

Ils sont réalisés entièrement à la main, selon la technique de la peinture sur verre . Les différentes tonalités de bleu sont obtenue par trois cuissons successives à 600°C, et l’utilisation de plusieurs émaux. Les détails dorés sont peints à l’or liquide.

Dimensions 15x15cm

 

 

Les Pays Bleus sont des pièces uniques, de petits paysages qui se prolongent les uns les autres, permettant à chacun de se créer sa propre contrée.

Ils sont réalisés entièrement à la main, selon la technique de la peinture sur verre . Les différentes tonalités de bleu sont obtenue par trois cuissons successives à 600°C, et l’utilisation de plusieurs émaux. Les détails dorés sont peints à l’or liquide.

Dimensions 15x15cm

– Aquarelles | Bols –

Par Lucie Roy

Les bols de la série Aquarelle sont des pièces uniques signées, réalisées selon la technique traditionnelle de la pâte de verre.

La couleur bleue vient de mêler au verre transparent comme une goutte d’encre dans l’eau, révélant le moment où le verre a été fluide, avant de se figer dans sa forme définitive.

 

 

Les bols de la série Aquarelle sont des pièces uniques signées, réalisées selon la technique traditionnelle de la pâte de verre.

La couleur bleue vient de mêler au verre transparent comme une goutte d’encre dans l’eau, révélant le moment où le verre a été fluide, avant de se figer dans sa forme définitive.

– Perçe-neige | séparateurs d’espaces –

Par Lucie Roy

Perce-neige est une collection de panneaux de séparation de pièces, inspirés de la naissance du printemps dans l’hiver.
A la manière de l’art de vivre japonais, cette collection permet un rapport à la maison non cloisonné, où l’on passe d’un espace à l’autre avec fluidité, par des démarcations symboliques.
Où l’on franchit des seuils sans pour autant rompre le lien entre les pièces.
Ces panneaux-seuils d’espaces- sont constitués de centaines de pétales de verre et de porcelaine, tantôt blancs comme la neige, tantôt de verts frais et tendres comme les premières pousses du printemps.
Chacun de ces pétales est une pièce unique réalisée artisanalement.
Ils sont tissés avec un fil de haute résistance, habituellement utilisé pour les cordes des arcs. Ce tissage est maintenu en tension dans un cadre en métal laqué d’un blanc mat.
Ultra légers et conçus sur mesure, les panneaux Perce-neige se fixent de façon simple et efficace au sol et au plafond.

Perce-neige est une collection de panneaux de séparation de pièces, inspirés de la naissance du printemps dans l’hiver.
A la manière de l’art de vivre japonais, cette collection permet un rapport à la maison non cloisonné, où l’on passe d’un espace à l’autre avec fluidité, par des démarcations symboliques.
Où l’on franchit des seuils sans pour autant rompre le lien entre les pièces.
Ces panneaux-seuils d’espaces- sont constitués de centaines de pétales de verre et de porcelaine, tantôt blancs comme la neige, tantôt de verts frais et tendres comme les premières pousses du printemps.
Chacun de ces pétales est une pièce unique réalisée artisanalement.
Ils sont tissés avec un fil de haute résistance, habituellement utilisé pour les cordes des arcs. Ce tissage est maintenu en tension dans un cadre en métal laqué d’un blanc mat.
Ultra légers et conçus sur mesure, les panneaux Perce-neige se fixent de façon simple et efficace au sol et au plafond.

– CRÉATIONS –

– ART –

– Panser les lieux blancs I | installation urbaine –

Par Lucie Roy

  • Panser les lieux blancs, 2013

“Panser les lieux blancs” est un projet de restauration poétique d’espaces délaissés. De petits exosquelettes viennent se poser sur les carreaux brisés des fenêtres pour les soigner.
Des micro-organismes se développent dans les casses. Ils amènent à porter le regard sur des zones urbaines en latence, suspendues entre la trace d’une histoire et l’annonce d’une proche disparition. Comment pourrait-on considérer la qualité de présence des espaces transitoires? Affranchis de l’ordonnancement de la ville, ces lieux ont le charme de ce qui reste disponible et ouvert aux possibles; ils peuvent accueillir les flâneurs aventureux mais aussi diverses formes d’engagement populaire, et constituent un abri pour des personnes dont le statut est, là encore, en latence.

“Panser les lieux blancs” est un projet de restauration poétique d’espaces délaissés. De petits exosquelettes viennent se poser sur les carreaux brisés des fenêtres pour les soigner.
Des micro-organismes se développent dans les casses. Ils amènent à porter le regard sur des zones urbaines en latence, suspendues entre la trace d’une histoire et l’annonce d’une proche disparition. Comment pourrait-on considérer la qualité de présence des espaces transitoires? Affranchis de l’ordonnancement de la ville, ces lieux ont le charme de ce qui reste disponible et ouvert aux possibles; ils peuvent accueillir les flâneurs aventureux mais aussi diverses formes d’engagement populaire, et constituent un abri pour des personnes dont le statut est, là encore, en latence.

  • Panser les lieux blancs, 2013

– Panser les lieux blancs II | installation urbaine –

Par Lucie Roy

 

 

– Phénomènes | microsculpture et dessin –

Par Lucie Roy

Phénomènes fixe des instants du cycle du vivant, comme des cristallisations de métamorphoses, de germinations, de bourgeonnements, de flétrissements, de moisissures, de sédimentations.

Dessins minutieux d’une feuille d’automne, la même, plusieurs jours: son recroquevillement, sa fragilité. Une autre semaine, une autre feuille, plusieurs jours. La durée du regard et de la main qui traduisent la feuille d’arbre sur le papier avant qu’elle ne se décompose, dehors, sur le sol.

En parallèle, une série de germes de pomme de terre en pâte de cristal épinglés au dessus de petits socles en charbon. Ces mircosculptures sont réalisées en fonte par sublimation: pour le moulage, du plâtre réfractaire a été coulé directement sur les germes. Dans le four à 900°, le verre en fusion descend dans le moule, brûle les germes et se loge à leur place dans leur empreinte de plâtre. Le cristal fixe ainsi de façon pérenne un élément organique qui annonçait le flétrissement d’une pomme de terre et la promesse d’une nouvelle vie.

Phénomènes fixe des instants du cycle du vivant, comme des cristallisations de métamorphoses, de germinations, de bourgeonnements, de flétrissements, de moisissures, de sédimentations.

Dessins minutieux d’une feuille d’automne, la même, plusieurs jours: son recroquevillement, sa fragilité. Une autre semaine, une autre feuille, plusieurs jours. La durée du regard et de la main qui traduisent la feuille d’arbre sur le papier avant qu’elle ne se décompose, dehors, sur le sol.

En parallèle, une série de germes de pomme de terre en pâte de cristal épinglés au dessus de petits socles en charbon. Ces mircosculptures sont réalisées en fonte par sublimation: pour le moulage, du plâtre réfractaire a été coulé directement sur les germes. Dans le four à 900°, le verre en fusion descend dans le moule, brûle les germes et se loge à leur place dans leur empreinte de plâtre. Le cristal fixe ainsi de façon pérenne un élément organique qui annonçait le flétrissement d’une pomme de terre et la promesse d’une nouvelle vie.

 

 

– îlot –

Par Lucie Roy

  • Îlot, 2016

Îlot est un hommage à la beauté du vivant. L’os, souvent perçu comme repoussant, est ennobli au contact du verre et de la dentelle; sa finesse devient fascinante.
La pièce rappelle les objets chamaniques, qui intègrent des éléments organiques (poil, os, sang – souvent associés à des rites sacrificiels) utilisés comme support pour communiquer avec l’au-delà.

Îlot est un hommage à la beauté du vivant. L’os, souvent perçu comme repoussant, est ennobli au contact du verre et de la dentelle; sa finesse devient fascinante.
La pièce rappelle les objets chamaniques, qui intègrent des éléments organiques (poil, os, sang – souvent associés à des rites sacrificiels) utilisés comme support pour communiquer avec l’au-delà.

  • Îlot, 2016

– CRÉATIONS –

– BIJOUX –

– La nuit du corps I | bijou contemporain –

Par Lucie Roy

  • La nuit du corps, 2013

La nuit du corps est une parure qui longe la colonne vertébrale. L’idée est de mettre en valeur une zone d’ombre de soi, en laissant voir à l’autre quelque chose de nous que nous ne pouvons nous-mêmes observer. Il s’agit par là d’un questionnement sur ce qu’on a derrière soi: ce vécu latent du corps.
Sur cette zone d’opacité massive et vulnérable qu’est le dos se joue un dialogue entre ce qui peut nous faire faillir et ce qui est notre structure de vie. Entre les deux pourrait se situer l’équilibre du vivant. La parure propose ainsi d’allier la précieuse fragilité du verre au principe structurel du tissage. Des éléments réalisés en poudre de verre et en os sont articulés par un maillage souple en lin.

La nuit du corps est une parure qui longe la colonne vertébrale. L’idée est de mettre en valeur une zone d’ombre de soi, en laissant voir à l’autre quelque chose de nous que nous ne pouvons nous-mêmes observer. Il s’agit par là d’un questionnement sur ce qu’on a derrière soi: ce vécu latent du corps.
Sur cette zone d’opacité massive et vulnérable qu’est le dos se joue un dialogue entre ce qui peut nous faire faillir et ce qui est notre structure de vie. Entre les deux pourrait se situer l’équilibre du vivant. La parure propose ainsi d’allier la précieuse fragilité du verre au principe structurel du tissage. Des éléments réalisés en poudre de verre et en os sont articulés par un maillage souple en lin.

  • La nuit du corps, 2013

– La nuit du corps II | bijou contemporain –

Par Lucie Roy

  • La nuit du corps, 2013-2016

La nuit du corps est une recherche de bijou contemporain dédié aux zones d’obscurité de nos êtres. En écho au projet de parure dorsale présenté il y a quelques mois, voici un bijou plus modeste, qui joue sur la finesse et la précision de ce qui nous touche.
Le bijou d’apparat met en valeur, donne à voir; celui-ci tente plutôt de mettre au jour.
Il s’agit donc d’épingler un lieu de notre corps que l’on sent vulnérable, et d’apporter un bourgeon de vie sur cette faille.

L’épingle est frêle et précise, infaillible. Elle maintient sans le détruire le papillon mort aux ailes colorées.
Elle peut aussi venir toucher ce qu’on a en-dessous de la peau, tantôt associée à la douleur de la piqûre, tantôt à la circulation des flux d’énergie dans la thérapie orientale.
Le bourgeon ouvre le printemps.

La nuit du corps est une recherche de bijou contemporain dédié aux zones d’obscurité de nos êtres. En écho au projet de parure dorsale présenté il y a quelques mois, voici un bijou plus modeste, qui joue sur la finesse et la précision de ce qui nous touche.
Le bijou d’apparat met en valeur, donne à voir; celui-ci tente plutôt de mettre au jour.
Il s’agit donc d’épingler un lieu de notre corps que l’on sent vulnérable, et d’apporter un bourgeon de vie sur cette faille.

L’épingle est frêle et précise, infaillible. Elle maintient sans le détruire le papillon mort aux ailes colorées.
Elle peut aussi venir toucher ce qu’on a en-dessous de la peau, tantôt associée à la douleur de la piqûre, tantôt à la circulation des flux d’énergie dans la thérapie orientale.
Le bourgeon ouvre le printemps.

  • La nuit du corps, 2013-2016